Le VTC n’est pas un service nouveau comme on pourrait le penser. Son histoire commence avant la Révolution Française de 1789, on parlait alors de « Voiture de Remise » .

L'appellation de « voiture de remise » est apparue à Paris au XVIIe siècle. Les problèmes de circulation et de stationnement dans les rues étroites aux abords du Palais du Louvre et du Château de Versailles encouragèrent les autorités à mettre à la disposition des cochers au service du roi et de la Cour des remises (garages) où ils devraient stationner.

A cette époque, deux catégories de remises coexistaient : Les cochers des carrosses luxueux au service des hauts dignitaires avaient accès à la « Grande Remise » tandis que les autres attendaient à la « Petite Remise » , et leur accès était fonction de la qualité des véhicules et de leurs passagers. En outre, ces services de transport étaient réservés « aux personnes de qualité » .

En ce temps-là l’appellation « Taxi » n’existait pas, on parlait de transport de personnes tout simplement.

Le terme « Taxi » apparaît au début des années 1900, il vient du mot taximètre. Le taximètre permettant de prendre en compte la distance et la durée des trajets.

Il conviendra de dire que les « Chauffeurs de remises » ont toujours été historiquement liés aux « Taxis » , et donc qu’il ne s’agit pas d’une nouvelle profession qui détruit, par concurrence déloyale entendons nous fréquemment, la profession de « Chauffeur de Taxi » . En vérité, nous pouvons constater que les « Services de Chauffeurs Privés » autrefois réservés à une élite se sont démocratisés et rendus accessible à tous.

Multiples réformes et évolutions de ces métiers respectifs vont amener à maintenir l’appellation « Taxis » tandis que les « remises » , devenues grandes remises et petites remises, entre 1955 et 2010 en fonction de leur taille et du service proposé, vont s’effacer pour devenir communément « VTC (Véhicule de Transport avec Chauffeur) » à partir de 2010.

La principale différence entre un « VTC » et un « Taxi » est le mode de fonctionnement. En effet, alors que les Chauffeurs de Taxi exploitent une autorisation de stationnement, qui peut être cessible ou non selon les cas, leur permettant l’attente de clientèle sur voie publique aux emplacements signalés et prévus par les autorités compétentes ou de pratiquer la maraude, et ce uniquement dans la commune à laquelle leur licence est rattachée. Les Chauffeurs VTC, quant à eux, ont l’obligation de travailler uniquement sur réservation, qu’elle soit immédiate ou en avance.

Autre particularité, les « Taxis » disposent d’une signalétique lumineuse permettant aux clients en recherche de transport de connaitre la disponibilité ou non d’un véhicule Taxi, ce dispositif lumineux permet également d’afficher le tarif utilisé tenant compte entre autres des horaires de nuit, dimanches, fériés et dans certains cas des conditions de neige et verglas.

Il est important de préciser que les tarifs appliqués par les « Taxis » sont règlementés par l’Etat via les Préfectures sur l’ensemble du territoire national, tandis que les « Chauffeurs VTC » appliquent une libre tarification correspondant au type de prestation commandé par les clients.

Concernant la signalétique « VTC » , il s’agit aujourd’hui de 2 macarons ronds et de couleur rouges collés, l’un en bas à gauche du pare-brise avant, le second en bas à droite du pare-brise arrière. Sur ceux-ci sont inscrits, notamment, des informations importantes telles que le numéro de registre VTC et l’immatriculation du véhicule exploité

De plus, que le Chauffeur soit « Taxi » ou « VTC » , il doit être titulaire d’une carte professionnelle justifiant sa qualification après avoir passé l’examen correspondant à la profession concernée, cette dernière doit, elle aussi, être affichée de manière visible derrière le pare-brise avant.

Le sujet des charges supportées par les « Chauffeur de Taxi » et « Chauffeur VTC » est régulièrement source de débat.

Il est vrai que dans nombre de cas, les «Chauffeur de Taxi » achètent leur autorisation de stationnement, appelée aussi « Licence » , cependant, dans bien d’autres cas, elle peut être obtenue de manière gratuite, auprès des autorités compétentes, après inscription en liste d’attente. A cette autorisation s’ajoute les équipements spéciaux nécessaire à l’exploitation du véhicule taxi : dispositif lumineux sur le toit du véhicule, taximètre etc… Tout ce matériel indispensable à l’activité de « Chauffeur de Taxi » représente un coût et doit par ailleurs être vérifié tous les ans à leur charge. Quant aux véhicules, suivant les départements ou communes d’exploitation, il peut y avoir des impératifs fixés par les autorités compétentes, mais le plus souvent la seule contrainte est que le véhicule réponde favorablement aux exigences du contrôle technique annuel imposé à l’ensemble du parc roulant T3P (Transport Public Particulier de Personnes) .

Alors que les « Chauffeurs VTC » sont accusés de concurrence déloyale trop souvent, que sait-on des charges qui leur incombent ? Il est vrai que ces derniers n’ont pas d’autorisation de stationnement à obtenir pour exercer, cependant, ils doivent s’enregistrer sur le Registre VTC, un coût somme tout ridicule face aux montants que peuvent atteindre certaines « Licences de taxi » en effet. Aucun équipement spécial n’est nécessaire pour l’exploitation d’un « VTC » . Cependant, quand on aborde le sujet du véhicule, tout bascule. Un véhicule est autorisé à être exploité comme « VTC » s’il répond aux exigences suivantes : il doit mesurer au minimum 4,50 mètre de long pour 1,70 mètre de large, il doit disposer d’une puissance minimale de 115 chevaux Din et doit avoir moins de 6 ans pour ce qui est des contraintes spécifiques imposées par la législation. Ce qui implique des véhicules de gros gabarit coûteux à l’achat et à l’utilisation, qui doivent être renouvelé tous les 5 ou 6 ans, donc un réinvestissement permanent.

Les seules contraintes applicables aux deux professions pour les véhicules sont le nombre de place, le nombre de porte et le contrôle technique annuel.

Et l’hybride ?

Ces conditions d’accès des véhicules à l’activité VTC ne s'appliquent pas de la même manière aux véhicules hybrides et électriques qui bénéficient d’une certaine souplesse législative, il va sans dire que c’est la raison qui pousse de nombreux chauffeurs rêvant d’El Dorado avec Uber, Heetch et autre plateforme à rouler dans des Toyota Prius et autres hybrides, dépassées, vieilles de 10 ans qui consomment et polluent plus qu’on ne veut bien l’admettre, manquant cruellement dans certains cas de soin et de nettoyage.

Rappelons que Uber n’est pas un métier comme beaucoup le pense. En effet, on nous pose souvent cette question : « Vous êtes Uber? » comme si on nous demandait « Vous êtes Pompiers ? » ou encore « Vous êtes technicien télécom ? ». Non, nous ne sommes pas Uber. Nous sommes « Chauffeurs VTC » et plus précisément « Chauffeurs Privés » . La firme Uber et ses concurrentes Heetch et autres plateformes sont des services de mises en relation entre chauffeurs et utilisateurs. Ils détruisent la belle profession qu’est « Chauffeur VTC » ou « Chauffeur Privé » par le manque de réalité dans la tarification réalisée au profit des passagers et sans en donner le choix aux chauffeurs. Or, comme expliqué précédemment dans cet article, les Chauffeurs Privés ont la liberté de tarification de leur prestation.

Le métier de « Chauffeur Privé » / « Chauffeur VTC » consiste à proposer des prestations de transports de personnes qui soient personnalisables, dans le plus grand confort avec un Chauffeur qui soit à votre disposition pour agrémenter votre trajet ou votre séjour. C’est un service, qui par nature, doit être plus haut de gamme qu’une prestation de transport classique.

Nous retrouverons deux types de missions principales dans l’activité de « Chauffeur Privé » :
- Le transfert : il consiste à conduire une ou plusieurs personnes, avec ou sans bagages, d’une adresse à une autre, que le trajet soit professionnel ou privé. Dans ce premier cas, la tarification est établie en tenant compte de la distance.
- La mise à disposition : elle consiste à ce que le Chauffeur soit à votre entière disposition sur période donnée, convenue en amont lors de la réservation. Dans ce second cas, la tarification est établie forfaiterement en fonction du temps passé en mise à disposition

Les prestations de « Chauffeurs Privés » sont généralement appréciées par la clientèle business, les touristes mais aussi par toute personne désireuse de connaître à l’avance le coût de son trajet et de pouvoir l’inclure dans son budget de déplacement. Dans une société où l’argent et les dépenses sont au cœur des attentions de chacun, il conviendra de dire que la plupart d’entre nous aiment à savoir à l’avance combien nous aurons à payer sans avoir de mauvaise surprise.

De manière générale, les Chauffeurs Privés mettent tout un assortiment de choses à disposition des passagers : rafraîchissements, lecture, tablette tactile ou tv et même consoles pour certains, des friandises, des lingettes nettoyantes ou rafraichissantes, mouchoirs, parapluies etc…. Actuellement, face à la crise sanitaire, il n’est plus possible de mettre toutes c’est option en libre-service auprès des passagers, mais il suffira aux passagers de faire la demande de ce qu’ils désirent auprès du chauffeur.

Le « Chauffeur Privé » ou « Chauffeur VTC » est un chauffeur qui vous propose une prestation de transport de qualité avec une tarification fixé en avance avec le client.

Il met en place un véhicule qui se veut récent et bien entretenu, vu en contrôle technique une fois par an.

Il est à votre écoute et tâche d’apporter des réponses à vos demandes afin d’agrémenter votre trajet.

Enfin, il vous fait bénéficier de ses qualifications, de ses connaissances, de sa passion et de sa discrétion en toute circonstance.

Confiez vos trajets à un Chauffeur Privé, c’est vous assurer « Le Voyage Sérénité » tout en ayant un budget maîtrisé.

Texte : Léman VTC Services
Photos : Arrêt Sur l'Ins'Temps et Léman VTC Services